Prix Anonym’us (2017)

Le « Prix Anonym’us » revient pour une troisième édition !

LE PRINCIPE

Le principe ne change pas et mettra en lice des auteurs français qui écriront une nouvelle de 10 pages maxi. « Open bar » sur le sujet, aucune contrainte.

Ces nouvelles seront envoyées aux lecteurs participants ou/et seront lisibles sur le site internet du prix http://trophee-anonymus.blogspot.fr/p/accueil.html, sur ce blog évidemment et bien d’autres dont Emotions et Collectif Polar ou Chemin de Traverse ou la page de la librairie Humeurs Noires.

Les nouvelles resteront anonymes pour les lecteurs, seul Eric Maravélias, GO du prix et auteur du prix, et Anne Denost auront toutes les informations. Aux lecteurs qui j(o)u(g)eront de trouver qui a écrit quoi et d’élire la meilleure nouvelle.

Date limite de dépôt des nouvelles par les auteurs : 31 décembre 2016.

Date limite de vote du jury : 31 mars 2017.

Le principe du vote est simple : des points sont attribuées aux nouvelles en fonction des classements donnés par les membres du jury. On additionne et ou voit qui arrive en tête… C’est un bel exemple de démocratie participative !

Le prix : une statuette faite à la main par Éric. Le prix sera remis dans le cadre du salon « Les Pontons Flingueurs » à Annecy.

LES LIENS VERS LES NOUVELLES EN LICE

  1. Trachemys scripta elegans
  2. Chez nous !
  3. Comme un lapin
  4. La mérule
  5. Ascension
  6. Ballon rouge
  7. Elle et lui
  8. La reine des courges
  9. Je serai toujours là pour toi…
  10. Braises
  11. Etre lu peut nuire gravement
  12. EntonNoir
  13. Deux courses, un sprint final
  14. La place du tueur
  15. Parkinson of a bitch
  16. Javel
  17. Delia face au port
  18. L’arabe qui n’aimait pas la salade
  19. Des escargots dans la bouillie
  20. A usage unique
  21. Le parloir
  22. Eux
  23. Mort aux cons
  24. Les boulets
  25. Le pari
  26. En haut du poulailler

Le lien vers la nouvelle d’inauguration du prix 2017, par le lauréat 2016 !

LES RÉSULTATS (PARTIELS)

A venir…

LES AUTEURS PARTICIPANTS

Cette rubrique présente les auteurs (par ordre alphabétique) avec une mini bio (de leur cru si possible) et leur dernière parution.

ALLAM Valérie

Allam

© Serge Della Monica

Dans la vie, Louisa Kern s’appelle Valérie Allam. Elle a encore du mal à s’y faire, à ce nom de plume, choisi dans l’urgence parce que le même jour elle changeait de vie et signait un nouveau contrat d’édition. Dans l’existence aussi parfois, les pages du livre se tournent en accéléré.

Valérie, donc, est née à Paris en 1972 et habite dans le Sud de la France où elle exerce le métier d’enseignante. Mais quand Valérie devient Louisa, elle écrit des nouvelles pour les adultes et des contes pour les enfants.

Valérie a publié un roman Jeunesse, Fatou n’a qu’une jambe (mais dans sa tête elle en a deux) aux éditions du Caïman, un album jeunesse, Saudade di mar chez Grandir et Louisa, 3 nouvelles noires chez Ska Editions.

Et voilà, j’en étais sûre, cette histoire de nom, c’est le bazar.
Allam (L)

BARRELLON Nils

Barrellon

Je nais au cours de l’hiver 1975 à Bron (ville rhodanienne dans laquelle verra le jour quelques années plus tard un footballeur célèbre aux frasques peu recommandables). Enfance sans histoire à Oullins puis dans une grande maison de la banlieue lyonnaise. La cambrousse avec les vaches et tout et tout.

Je suis une scolarité peu mouvementée, saute une classe et décroche mon CAPES de Sciences Physiques. Une année de stage à Villefranche sur Saône (ville où a vu le jour un chanteur neurasthénique un temps marié à Chiara Mastroianni) puis je monte contraint et forcé sur la capitale. Premier poste à Gonesse dans le neuf cinq. Trois mois après la rentrée, je descends à Toulon pour y faire mon service dans la marine en tant que secrétaire militaire. Je monte la garde, je bois de la bière et fume des cigarettes, je range des dossiers militaires, bière, cigarette, je fais mon lit au carré, bière, cigarette, je descends dragouiller les cagoles au cercle des marins, bière à la main et clope au bec.

En octobre 98, retour sur la capitale et la France est championne du monde (plus je vieillis, plus je pense que ces deux événements sont corrélés) ! On me jette devant des classes du collège Léon Blum à Villiers le Bel. C’est chaud. Je me bats pour qu’ils ne m’insultent pas, qu’ils ne dansent pas sur les tables. J’y parviens mais on ne fait pas trop de sciences physiques. Suivent cinq années à Villiers le Bel pendant lesquelles mon autorité s’affermit. En parallèle, je postule au Conservatoire d’Art Dramatique du XXème arrondissement, suis pris et me prend à rêver d’une carrière dans la comédie. J’écris quelques pièces de théâtre et les joue. Succès modeste.

En 2000, je rencontre la future mère de mes fils. Mariage en juin 2003, l’année de la canicule. À la mairie du quinzième, j’ai deux auréoles de sueur monstrueuses sous les bras quand je dis oui pour la vie. Par chance, j’ai une veste et personne ne le remarque. Mon premier fils naît en 2004.

Je suis muté sur Paname. Moins de transport en commun, plus de temps. Je m’essaie au roman blanc. Quatre opus géniaux qui sont pourtant refusés par les maisons d’édition à qui je les fais parvenir. Je tente l’agrégation que je décroche en 2006, quelques mois avant la naissance de mon deuxième fils.

Je décide alors de participer au prix du quai des Orfèvres 2009, 2010 (naissance de mon troisième fils aussi) 2011 et 2012. En 2013, au cinquième essai, je perds en finale. Cette « deuxième place » permet toutefois au commissaire Kuhn de rencontrer enfin ses lecteurs en janvier 2014 (Editions City). Le Jeu de l’Assassin devient le poulidor des polars, le poular : finaliste du prix de Lens, du prix du quai des Orfèvres et du prix Balai de la découverte.

La fille qui en savait trop suit en mars 2015. La position des tireurs couchés sort chez Fleur Sauvage en mai 2016 et La lettre et le peigne en septembre de la même année chez Jigal.

Barrellon (L)

BOUQUIN Jérémy

Bouquin

Bouquin (L)

CARBONEL Armelle

Carbonel

Armelle Carbonel surnommée « La Nécromancière »

Naissance : 16 juillet 1975 à PARIS

Délit majeur : L’écriture

Forfaits à son actif : Un thriller. Quatre pièces de théâtre. Dix nouvelles. Quinze poèmes. Un chant militaire co-écrit sous la direction de monsieur SORLIN, chef de la musique principale de l’armée de terre.

Condamnation : Passionnée à perpétuité

Portrait d’une serial writer :

Coupable de tous les forfaits dont on l’accuse, son épopée littéraire débute à l’âge de huit ans. Primée dès l’adolescence (Art et Lettre de France, Concours littéraire des Armées, concours de poésie de la ville de Rambouillet, Prix Calliope…), La Nécromancière publie en 2011 « Criminal Loft » par le biais de l’autoédition et devient membre du Collectif de la Plume Noire. L’ouvrage est rapidement repéré par MA Editions qui lui propose un contrat… avant de devoir mettre la clef sous la porte. Cette mésaventure permettra néanmoins à l’auteure de retravailler son texte, lui donnant une intensité qui lui ouvrira les portes de Fleur Sauvage (paru en septembre 2015).

En 2013, Armelle CARBONEL avait déjà sévi en participant au recueil de nouvelles « Santé », collectif initié par l’Atelier Mosésu au profit de la fondation « Maladies Rares ».

Carbonel (L)

CHAMPCLOS CLEMENTE Stéphanie

Champclos

Je suis née dans les Yvelines en 1975 par hasard car ma famille est originaire d’Auvergne, où j’ai vécu pratiquement toute ma vie. Après mon bac littéraire, j’ai fait un stage découverte en FAC de lettres modernes où je n’ai rien accompli de plus qu’augmenter le taux d’échec. Aujourd’hui, mariée et mère de deux enfants, j’ai trouvé la voie de la réussite dans ma vie familiale. Parallèlement, je travaille en intérim. La passion de la lecture s’est emparée de moi toute petite et ne m’a plus quittée. Après m’être cantonnée aux classiques, j’ai découvert que tous les styles pouvaient trouver grâce à mes yeux. Comme pour la musique. L’écriture est un plaisir jusque-là resté dans le secret de mes tiroirs mais bien réel, voire nécessaire depuis longtemps.

CHAPUIS Olivier

Chapuis

Olivier Chapuis est Suisse (dans ses textes, cela ne s’entend pas, il n’a aucun accent, à l’instar des Québécois quand ils chantent), mais il ne fabrique ni montres, ni couteaux, ni chocolats. En revanche, il est un des trois seuls citoyens de ce charmant pays à avoir gagné cinq matchs de suite à l’émission française Des Chiffres et des Lettres. Il est né en 1969, année à laquelle fut mis au jour un squelette de mammouth au Brassus, dans le canton de Vaud. Drôle de coïncidence. De métier, il est écrivain et correcteur.

Chapuis (L)

CHARLIER David

Charlier

Né un jour d’hiver 1977, à Reims, David Charlier est tombé petit dans un tonneau de champagne. Depuis, il n’a plus besoin d’en boire pour pétiller. Ce qui lui est déconseillé, pour son malheur, lui qui affectionne tout particulièrement ce breuvage. Pour oublier cette frustration, il a commencé à aligner des mots. S’apercevant que cela faisait des phrases. Et ces phrases bout à bout racontaient une histoire. Le virus était pris.

Depuis, il s’autorise un peu plus de flutes de grand cru millésimé et continue en parallèle de maltraiter son clavier pour laisser libre cours à son imagination pétillante.

Dans un aspect plus terre à terre, et parce qu’il faut bien se nourrir (en plus d’avoir les moyens de s’offrir du champagne), il exerce comme Responsable Technique dans l’immobilier en Savoie.

CICERON ANGLEDROIT

Ciceron

Cicéron Angledroit, alias Claude Picq, est né fin 1953 à Ivry sur Seine (94) et a toujours vécu en banlieue parisienne. Il a été poursuivi, péniblement, par les études (faute de les avoir poursuivies lui-même) jusqu’au Bac et est aussitôt entré dans la vie active par la voie bancaire (secteur qu’il quitte avec joie en 2016).  Comme tout un chacun il a fondé une famille, puis une autre. Il traverse son temps avec une forte conscience de sa brièveté et s’étonne chaque jour de la vacuité humaine. Les règles, la hiérarchisation de la société, les croyances sont pour lui autant de notions insondables quand il se replace dans cet univers sans fin et ce temps sans limites qui lui servent de décor.

Très tôt il a eu goût pour la lecture. Notamment les romans. Tout y passait, Céline, Dard, Mallet et bien d’autres. Et très tôt aussi il a ressenti le besoin d’écrire. Mais ses velléités littéraires ont été longues à aboutir. Un premier roman en 1994 (Les cinq doigts de Dieu) où il règle ses comptes pêle-mêle… Et puis quatre autres depuis (« Sois zen et tue-le », « Nés sous X » et « Fallait pas écraser la vieille », « Riches un jour, morts toujours ») dans lesquels il utilise l’humour pour exprimer ses quatre vérités sans esprit revanchard (a-t-il une revanche à prendre d’ailleurs ?).

Ces quatre derniers romans se complèteront très prochainement de : « Qui père gagne » qui ne devrait plus trop tarder à sortir… Affaire à suivre !

Ciceron (L)

DELABOS Marie

Delabos

DOUARD Michel

Douard

Michel Douard est rédacteur et écrivain. Il vit et travaille à Tours. Il a publié deux romans noirs aux éditions La Manufacture de livres : Chinese Strike (2013) et Micron Noir (2015). Le premier ouvrage a été repris chez Pocket sous le titre Mourir est le verbe approprié (2015).

Douard (L)

DUBART Yannick

Dubart

Professeur d’histoire, je suis actuellement en incapacité de travail suite à un AVC survenu en 2005 et me consacre pleinement à l’écriture depuis 2014. J’affectionne particulièrement les polars et les romans forts, j’adule des auteurs comme notamment Virginie Despentes.

Mon premier roman, « Rouge rendez-vous », est paru en mai 2015 chez Livr’S Editions, une jeune maison d’édition belge lancée en janvier 2015 par l’auteure montoise Emilie Ansciaux.

« Rouge rendez-vous » fait partie de la collection « Osé » et semble profiter de la vague d’engouement pour la romance érotique lancée par le livre « 50 nuances de Grey ». Mais c’est un leurre, car cette histoire est à contre-courant des tendances actuellement à la mode dans ce type de récit (cliché du mâle alpha et de la jeune vierge effarouchée, scènes érotiques d’une vulgarité sans borne).

J’ai voulu que les personnages soient vrais, avec leurs qualités et surtout leurs défauts, leurs failles et leurs souffrances. L’histoire romantique est présente et le fil (rouge !) reste l’histoire d’amour entre cette femme d’affaire mûre et blasée et ce pompiste quadragénaire, instable et un peu paumé, mais à côté de la découverte de leurs corps et de leur sentiment, j’aborde les thèmes plus graves de la famille, de l’abandon, de la violence et des relations mère-fille.

Dubart (L)

GILBERTI Ghislain

Gilberti

Gilberti (L)

GUILLEMAIN Ellen

Guillemain

Ellen Guillemain est née en 1973 dans les Yvelines.

Très tôt, elle dévore tout ce qui se trouve dans la bibliothèque familiale et, parallèlement, écrit ses propres histoires. Ses parents pensent qu’elle est surdouée, mais il s’avère que non, juste différente… En rédactions puis dissertations, ses professeurs lui assènent souvent cette critique assassine au feutre rouge : « Vous avez trop d’imagination, mademoiselle !! ».

Eh non, la Demoiselle n’avait pas trop d’imagination, mais en possédait une brillante puisque quelques années plus tard, elle participe à un concours de nouvelles organisé par un grand hebdomadaire national et fini troisième sur 1500 participants, ce qui lui donne la confiance nécessaire pour oser un format plus long.

En 2012, elle sort son premier roman et continue, encore aujourd’hui, sa collaboration avec le magazine qui lui a donné sa chance.

Le style d’Ellen Guillemain est vif, incisif et épuré. Cela lui permet d’aborder des thèmes de la vie ordinaire en conservant la capacité de surprendre le lecteur. Elle décortique des situations émotionnelles propices à l’identification avec un regard tout à fait singulier.

On pourrait vous dire aussi qu’elle aime le champagne, lit John Irving, vit au vert, adore « Yaya », son chat, auquel elle se confesse souvent, et qui ne l’écoute guère, mais ça, c’est une autre histoire…

Elle est aujourd’hui l’auteure de deux romans.

Guillemain (L)

LANGANEY Anouk

Langaney

Anouk Langaney vit, écrit, enseigne, fait des mômes et de la radio, le tout en Corse depuis bientôt douze ans. Avant, elle vivait aussi, mais ailleurs.

Elle a longtemps déchiré des tas de débuts de livres, avant de décider d’arrêter parce que ça commençait à bien faire. Elle a publié son premier roman (Même pas morte) aux éditions Albiana en 2013, le deuxième (Cannibal Tour) chez les mêmes cette année, et entre les deux quelques petites nouvelles ici et là : on peut par exemple en trouver deux aux éditions numériques Ska et une sur le site de Paris Polar, parmi les lauréates de 2013. Ses chroniques et interviews littéraires sont diffusées sur Alta Frequenza.

Même pas morte est un huis-clos paranoïaque, grincé à la première personne par une Tata Flingueuse. Cannibal Tour est une sorte de… comment dire… fable ? Roman policier ? Livre de recettes ? Traité d’ethnologie ? Bref, voyez par vous-même.

Il s’agit, dans tous les cas, de tenter de faire marrer les gens à partir d’une histoire horrible, parce que ça fait du bien. C’est ce qu’elle aime, et c’est (dans l’optique du concours cette partie a été censurée par le blog, désolé).

Notons enfin que, sa notoriété avoisinant à ce jour la nullité au-delà de la Méditerranée, Anouk Langaney étudiera avec l’attention requise toute proposition de soudoiement émanant du jury dans une optique promotionnelle et, surtout, l’ambiance ayant l’air bonne, toute occasion de se faire des potes.

Langaney (L)

LOSER Esteban

Loser

Loser Esteban est un gars originaire de Saint-Etienne.

Il a bientôt 40 ans et écrit par phases (Note du blogueur facétieux : moi j’aurai plutôt dit « avec des phrases », mais bon) depuis de nombreuses années. 

Il propose ses textes sur le site Atramenta. 

Loser explore tous les genres avec dans sa ligne de mire une cible à peu près unique : l’authenticité de sa petite tambouille. 

A vous de juger s’il tire juste ou pas.

MAISONS Dominique

Maisons

Dominique Maisons est né en 1971. Il a été éditeur de presse, traducteur de bande-dessinée, a travaillé 10 ans dans la musique, a coproduit un long métrage (un thriller franco-chinois, L’œil du silence) ainsi que les DVD de La Vie privée des animaux de Patrick Bouchitey… Il a surtout vu son premier thriller couronné du Grand Prix VSD du polar 2011 : Le Psychopompe (réédité chez Pocket sous le titre Les Violeurs d’âme). Il a commis en 2015, le très sanglant et jubilatoire « Festin des fauves ».

Maisons (L)

MARTINEAU Sandra

Martineau

L’histoire démarre en Juin 1978 à St-Brieuc, ville dans laquelle Sandra Martineau passe toute sa jeunesse. Malgré un prix Louis Guilloux pour une nouvelle écrite au lycée, Sandra ne prend pas tout de suite conscience de l’importance qu’ont les mots dans sa vie. Au fil des années, le dessin, la photographie, les études supérieures viennent rythmer son existence sur un ton différent mais l’écriture n’est jamais bien loin.

1998, les projets s’allongent dans sa tête avec le besoin de les coucher sur papier. C’est le début des scénarii, solution intermédiaire entre les nouvelles et le roman. Mais, les idées deviennent de plus en plus envahissantes et les mots s’enchaînent les uns après les autres. Un premier manuscrit tente de prendre forme. Un échec. Du déjà vu, mais pas assez pertinent, elle veut frapper plus fort pour se démarquer des autres. C’est là, qu’un flash vient changer toute la donne : son personnage confronté à d’horribles scènes de crimes, sans jamais les voir, sans jamais prendre conscience du danger qu’il encoure. L’héroïne venait de perdre la vue en quelques secondes et cet élément apporterait de la consistance à son histoire. L’écriture pêche un peu mais les idées sont là, c’est l’essentiel, alors elle s’accroche. Entre sa vie de famille et la gestion d’une entreprise, il lui faudra près de cinq ans, pour achever ce premier roman « Confiance Aveugle » sorti en avril 2010.

D’autres idées pour de futurs manuscrits viennent alourdir ses journées, ou plutôt ses soirées. « Promotion en Enfer », verra le jour en mai 2012. Son troisième manuscrit, un roman policier, est actuellement en cours de correction. Mais d’autres aventures l’attendent déjà, voire aussi des styles différents…

Martineau (L)

MAYERAS Maud

Mayeras

Mayeras (L)

MEDELINE François

Medeline

François Médéline est né à Tassin-la-Demi-Lune, dans la banlieue lyonnaise en 1977. Cadet d’une fratrie de trois garçons, il est élevé par sa mère, dans le village de Vernaison au sud de Lyon.

Il émigre à Romans-sur-Isère à onze ans. Il y suit ses études secondaires et fait son apprentissage du rugby et du grec ancien.

Diplômé de Sciences Po de Lyon où il a été chargé d’enseignement (sociologie politique) et de recherche (sociologie, linguistique), il aime pêcher la perche au bord du lac Léman, ramasser des trompettes de la mort et jouer à la belote coinchée. Il vit et mange politique.

Il a commencé à écrire sérieusement à vingt ans quand il a lu Le Grand Nulle Part de James Ellroy qu’il considère comme son libérateur même s’il en avait envie depuis ses onze ans, et la lecture de L’Étranger d’Albert Camus.

Petit lecteur, ses goûts littéraires sont variés : Mort à crédit de Céline, Demande à la poussière de John Fante, Pas d’orchidées pour Miss Blandish de James Hadley Chase, Premier amour de Tourgueniev, Bel ami de Maupassant, Le Dernier baiser de James Crumley, Journal d’un vieux dégueulasse de Charles Bukowski, Des mules et des hommes d’Harry Crews.

Il a vu une quinzaine de fois Il était une fois en Amérique de Sergio Leone, adore Mulholland drive de David Lynch.

Il prétend n’avoir aucune culture musicale.

Il a rencontré son éditeur Pierre Fourniaud grâce à Philippe Cottet qui chronique le roman noir sur Le vent sombre et le premier a avoir soutenu ses textes est l’ancien libraire Sébastien Wespiser (Libraire Longtemps, Le thé des écrivains…), aujourd’hui des aventures éditoriales Anamosa et Agullo.

Après La politique du tumulte paru à la Manufacture de livres en 2012 (Points-Seuil, coll. Roman noir, 2013), François Médéline publie en 2014 Les rêves de guerre, également aux Éditions La manufacture des livres (Points-Seuil, coll. Roman noir, 2014, Prix Libr’à Nous 2014).

Il écrit actuellement le scénario de l’adaptation cinématographique du roman Pike de Benjamin Whitmer paru aux éditions Gallmeister et traduit par Jacques Mailhos pour Olivier Marchal (réalisateur) et Yann Gilbert (Producteur).

Medeline (L)

MEDINA Florence

Médina

Je suis née en 68.

J’ai eu une enfance que je peine à qualifier et une scolarité sans histoire, puis j’ai suivi des études indéterminées – et de fait, pas très déterminantes -, ce qui est un assez bon moyen pour faire tout et n’importe quoi pendant un certain temps. A l’approche des quarante ans, je me suis tout de même décidée à mettre ma manie de bouger les mains quand je parle au service d’une noble profession : interprète français/LSF. A temps partiel. Faut pas exagérer, non plus.

J’écris depuis le lycée, si mes souvenirs sont bons.

J’ai fait partie en 2014 des lauréats du concours La Fureur du Noir / La Noiraude ce qui m’a valu d’être publiée dans le recueil collectif « Marions-les ! », de tomber dans le Noir par accident, de me faire inoculer un besoin irrépressible d’aller en Bretagne au moins une fois par an pour y retrouver des gens… Quoi d’autre ?

NIEL Colin

Niel

Niel (L)

PERRIN GUILLET Gaëlle

Perrin Guillet

Née en 1975, Gaëlle PERRIN-GUILLET est secrétaire de mairie le jour et auteur de thriller la nuit. Depuis toujours amatrice de romans noirs, elle s’essaie à l’écriture en 2000. Après deux romans auto-publiés (« Le Sourire du diable » en 2010 et « Au fil des morts » en 2011), elle participe à deux recueils des « Auteurs du noir face à la différence » (en 2012 aux éditions JIGAL puis en 2013 à L’atelier Mosesu).

Elle a publié « Haut-le-Chœur » chez Rouge Sang et dernièrement « Soul of London » chez Fleur Sauvage.

Perrin Guillet (L)

PK DEWD

Dewdney

Patrick K. Dewdney n’aime pas vraiment parler de lui-même, et lorsqu’on lui demande de faire court en matière de biographie, ça l’arrange bien. D’ailleurs, il y a toutes les chances pour qu’il épuise volontairement son quota de caractères à essayer de noyer le poisson dans une série de phrases à rallonge qui ne servent à rien :

Patrick K. Dewdney est né en Angleterre en 1984 et vit en France depuis l’âge de sept ans. Il a publié Neva, chez les Contrebandiers, Mauvaise Graisse, chez Geste éditions, ainsi qu’un recueil de poésies, Perséphone Lunaire. Crocs, édité par Écorce et la Manufacture de Livres est sa quatrième publication. Patrick K. Dewdney habite actuellement dans la campagne limousine, où il étudie projets de vie alternatifs et réflexions sociales en parallèle avec son écriture.

Dewdney (L)

SAUSSEY Jacques

Saussey

Né en 1961, j’ai commencé à écrire mes premières nouvelles à 27 ans, dans le courant de l’automne 1988. Ces pages ont fini par former un recueil d’une trentaine de textes, « Anicroches », qui a dormi de longues années dans un tiroir. Mais la sieste est terminée, Anicroches a enfin paru le 12 mars 2016 à l’Atelier Mosésu, avec une vingtaine de nouvelles issues du texte original.

J’ai ensuite participé à quelques concours d’écriture, afin de voir si ce que j’écrivais plaisait à des lecteurs hors du cercle familial. L’une de ces nouvelles, « Le Joyau du Pacifique », a été en 2007 ma première, et pour l’instant unique, édition en bande dessinée. Les encouragements apportés par ma victoire aux Noires de Pau en 2002 avec « Quelques petites taches de sang », puis ensuite par celle au concours Alfred Jarry en 2007 avec « Alfred Jarry est mort », m’ont incité à persévérer et à aborder un thème que je considérais avec appréhension jusque-là: le thriller.

J’ai alors entrepris en 2008 la rédaction de mon premier polar, « Colère Noire », dans lequel j’ai mis en place l’ensemble de mes personnages récurrents, un groupe de policiers rattachés à un commissariat imaginaire du Xème arrondissement de Paris. Le capitaine Daniel Magne est né, ainsi que plusieurs autres officiers et agents de police judiciaire, dont la jeune Lisa Heslin, fille d’un magistrat tragiquement disparu à l’aube d’une prise de fonction ministérielle.

Ayant pratiqué le tir à l’arc de compétition pendant dix ans, de 1985 à 1995, avec à la clef un titre national individuel en 95 et un par équipe en 92, j’ai cherché à utiliser dans ce premier roman mon arme favorite, que je pratique toujours aujourd’hui. J’ai donc bâti mon intrigue autour de cette idée, et l’histoire emmène le lecteur de Paris à Sens, puis de l’Yonne à New York et jusqu’à Johannesburg, en Afrique du Sud.

« Colère Noire » est en librairie depuis le 3 janvier 2013. Son titre original était « La mante sauvage », dont il est fait référence dans certaines pages de DSM. Colère Noire est également disponible aujourd’hui chez France-Loisirs depuis janvier 2014.

Un deuxième thriller a suivi en 2009, « De Sinistre Mémoire », construit à partir de souvenirs de famille durant les années 40 en Bretagne, et d’une nouvelle restée longtemps inachevée car trop longue à l’époque, à laquelle il me manquait une assise historique. « De Sinistre Mémoire » a été édité le 2 septembre 2010 aux éditions des Nouveaux Auteurs. Il est sorti en version poche chez le même éditeur le 9 Juin 2011.

 J’ai écrit mon troisième thriller, « Quatre Racines Blanches », entre janvier et Juin 2010. Cette histoire se déroule presque intégralement au Québec, à Montréal et ses environs immédiats. J’y ai apporté quelques modifications à la suite des conseils avisés d’un sergent de la Sûreté du Québec, qui a bien voulu éclairer ma lanterne sur le fonctionnement des diverses forces de police au Canada, ainsi qu’avec les remarques de mes comparses et amis auteurs québécois. Ce polar enneigé a été édité le 12 avril 2012. Il est également disponible au Livre de Poche depuis le 2 avril 2014.

J’ai ensuite poursuivi par un quatrième roman, « Principes Mortels », écrit entre juin et septembre 2010. Ce roman noir, un one-shot, rompt avec les personnages des trois précédents. Il s’agit d’un drame familial français régional, écrit de bout en bout à la première personne. Une histoire sombre que j’ai voulue la plus intimiste possible. Les forces de police, ici, n’y sont représentées que comme personnages secondaires. Ce roman est sorti le 5 septembre 2013.

Mon cinquième livre, «L’enfant aux yeux d’émeraude», a paru le 3 avril 2014. Il s’agit de la quatrième enquête de mon duo de personnages favoris.

J’ai écrit « La Pieuvre », mon sixième roman, entre janvier et décembre 2013. Il a été édité aux Editions du Toucan le 18 mars 2015. Il s’agit de la cinquième apparition de Lisa et Daniel.

Le septième, « Sens Interdit », a suivi immédiatement après, écrit entre décembre 2013 et janvier 2014. 6 semaines de rush pour un roman court et très dur. Ce thriller, écrit spécialement pour la collection de L’Embaumeur, a paru le 14 février 2015 à l’Atelier Mosésu.

Mon 8ème roman « Le loup peint », un autre one-shot, écrit entre mars et novembre 2014, est sorti en janvier 2016 aux Editions du Toucan.

Le neuvième, « Ne prononcez jamais leurs noms », paraitra en janvier 2017 au Toucan en parallèle avec la sortie poche du Loup peint. Ce sera la sixième enquête Lisa-Daniel.

Je suis en cours d’écriture du suivant qui devrait être achevé fin 2016…

Saussey (L)

SEVERAC Benoît

Severac

Né sous De Gaulle

Appris à lire sous Pompidou

Lu Jack London pour la première fois sous Giscard

Ecrit mes premières lignes sous Mitterrand

Publié ma première nouvelle sous Chirac

Premier roman sous Sarkozy

Première participation au trophée Anonym’us sous Hollande

Severac (L)

THIERY Danielle

Thiery

Danielle Thiéry est née dans une ferme bourguignonne, d’une mère-poule et d’un poulet qui a enseigné les arts martiaux aux policiers pendant un demi-siècle. Elle fut une des premières femmes à être admise dans le corps des officiers de police en 1969, des commissaires en 1976, et la première divisionnaire de l’histoire de la police française en 1991. Une carrière en trois temps : mineurs, stupes, proxénétisme à Lyon, puis les transports aériens et ferroviaires, enfin de grandes entreprises (Air France, France Telecom et La poste) comme directrice de la sûreté.

Passionnée de littérature policière et de cinéma, elle est l’auteur de 22 polars qui lui ont valu quelques prix (Prix du quai des Orfèvres en 2013 pour Des clous dans le cœur) et de documents sur la police française dont le plus récent Le souffleur, dans l’ombre des négociateurs du Raid, avec Christophe Baroche, aux éditions Mareuil. Prochain roman : TABOUS aux Editions Flammarion/ombres noires/versilio, en septembre 2016.

Thiery (L)

VAN MOERE Marie

Van Moere

Van Moere (L)

Précision : les nouvelles appartiennent à leurs auteurs, toutefois, les copies, diffusions, et impressions sont autorisées et bienvenues ; seules les éditions sont interdites.