Le « Prix 2M » revient pour une deuxième édition ! Mais il change de nom par contre…
LE PRINCIPE
Le principe ne change pas et mettra en lice des auteurs français qui écriront une nouvelle de 10 pages maxi. « Open bar » sur le sujet, aucune contrainte.
Ces nouvelles seront envoyées aux lecteurs participants ou/et seront lisibles sur le site internet du prix http://trophee-anonymus.blogspot.fr/p/accueil.html, sur ce blog évidemment et bien d’autres dont Emotions et Collectif Polar ou Chemin de Traverse.
Les nouvelles resteront anonymes pour les lecteurs, seul Eric Maravélias, GO du prix et auteur du prix, et Anne Denost auront toutes les informations. Aux lecteurs qui j(o)u(g)eront de trouver qui a écrit quoi et d’élire la meilleure nouvelle.
Date limite de dépôt des nouvelles par les auteurs : 28 février 2016.
Date limite de vote du jury : 31 mars 2016.
Le principe du vote est simple : des points sont attribuées aux nouvelles en fonction des classements donnés par les membres du jury. On additionne et ou voit qui arrive en tête… C’est un bel exemple de démocratie participative !
Le prix : une statuette faite à la main par Éric. Le prix sera remis dans le cadre du salon « Les Pontons Flingueurs » à Annecy.
LES LIENS VERS LES NOUVELLES EN LICE
- Bisou
- Chirurgie
- Caviar m’a tuer
- Cocon
- Terminal croisière
- Serre-moi fort
- Au fond de l’eau
- La relève
- La robe
- Au commencement
- Anonyme à la une
- Camping sauvage
- Mirage Hôtel
- 838 dans ces rues-là
- Grain de sable
- Sous le signe de Cybèle
- Charogne
- Histoire d’eau
- Les aigles endormis
- Les Noires de Crimée
- Nous sommes tous les hommes
LES RÉSULTATS (PARTIELS)
Le jury a rendu son verdict, le classement est là, mais les nouvelles sont encore anonymes…
Le classement se fait sur les 21 nouvelles reçues et les 20 votes complets (21 nouvelles classées sur 21) : 1 point par place, la nouvelle ayant eu le moins de point arrive en tête.
Ci-dessous le classement des 5 premières nouvelles (et la place que je leur avait attribuée) :
- Les aigles endormis (4)
- Au commencement (5)
- Au fond de l’eau (3)
- Histoire d’eau (6)
- La robe (9)
Le classement est assez cohérent dans la mesure où les 4 premières du classement font parties de celles qui ont eu le plus de top trois de la part des jurys (ne manque que Charogne qui a eu plus de top trois que les nouvelles classées 1 et 2 mais a été pénalisée par un manque de constance dans le haut du classement sur les autres votes).
Mon quintet perso était le suivant :
- 383 dans ces rues-là
- Nous sommes tous les hommes
- Au fond de l’eau
- Les aigles endormis
- Au commencement
LES AUTEURS PARTICIPANTS
Cette rubrique présente les auteurs (par ordre alphabétique) avec une mini bio (de leur cru si possible) et leur dernière parution.
ANDREI Frédéric
Frédéric Andréi, né le 23 octobre 1959 à Paris, est un acteur écrivain et réalisateur français.
Fils du réalisateur de télévision Yannick Andréi, il commence sa carrière de comédien en 1978, chez Yves Boisset et Michel Deville. En 1981, il joue un des premiers rôles de Diva de Jean-Jacques Beineix, celui d’un jeune postier pourchassé par des gangsters.
Il continue ensuite à jouer, en Italie pendant trois ans1, et en France, et tourne en 1986 un long métrage, Paris minuit, où son père joue le patron de la PJ.
Tout en continuant à jouer, au théâtre, à la télévision et au cinéma, Frédéric Andréi passe aussi à la réalisation, en 1983 avec des courts métrages et en 1986 avec son premier long métrage, Paris Minuit. De 1991 à 2006 il réalise des documentaires, environ 150, dont beaucoup ont été diffusés dans l’émission Faut pas rêver2, d’autres notamment pour Envoyé spécial.
En 1997 il devient producteur en créant 17/23 Productions avec Isabelle Texier. Il revient au cinéma en 2008 avec son deuxième long diffusé, Par suite d’un arrêt de travail…, avec Charles Berling et Patrick Timsit.
En 2014, il sort son premier roman chez Albin Michel : Riches à en mourir.
BIBERFELD Laurence
Laurence Biberfeld est née à Toulouse en 1960. Elle s’est barrée du lycée avant d’apprendre la philosophie et du nid parental avant d’avoir des plumes. Après quatre ans de n’importe quoi, elle a passé le bac en candidate libre. N’ayant pas les moyens de faire des études, elle a décidé d’enseigner, principalement à des maternelles qui ne se sont rendu compte de rien. Elle a fait trois enfants, puis a décidé d’arrêter de les nourrir en crevant de sa plume : en galère comme en croisière, on voit du pays et sans voyager beaucoup. Elle dessine aussi. Publiée pour la première fois en Série Noire en 2002, et pour la dernière en 2015 chez au-delà du raisonnable.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
BONNARD Anne Céline
A venir.
BOURREL Anne
Anne Bourrel écrit des textes. Des courts, des longs, du théâtre, des romans. Elle est née à Carcassonne le 31 mai 1970, à Pau le 14 août 1996, à Tanger le 21 juillet 2006 et plusieurs petites fois encore… Elle a fait des études de lettres à Paris, Montpellier et Twickenham. Elle publie des nouvelles dans diverses revues (Brèves, Crié), des pièces pour le spectacle aux Editions Acoria et des romans noirs aux éditions La Manufacture de livres.
Sur scène, elle lit ses propres textes et ceux des auteurs qu’elle aime. Elle a participé à la création du Total Local Poetic Club puis du collectif Ma Poetic Party, laboratoires poétiques où se mêlent diverses disciplines artistiques.
Gran Madams, 2015 à la Manufacture de Livres.
Barbie Furieuse, théâtre, mise en scène Benoît Seguin, Théâtre 13, 13 janvier 2015
Gualicho, théâtre flamenco suivi d’Iran, irae, mise en scène I. François, éditions Acoria 2008, réédition 2014.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
CALATRABA Eric
Né en 1964, Eric a grandi et vécu à Annecy jusqu’à l’âge de quarante ans. Auteur-compositeur, il s’est produit dans des groupes, en solo et dans une comédie musicale dont il a écrit les chansons. La vie l’a ensuite poussé vers le Sud où une année professionnelle passée à Marseille lui a donné l’envie d’expérimenter une autre forme d’écriture. Il est passé avec gourmandise de la chanson au polar. Eric a un faible pour Dennis Lehane, Stephen King et, plus étonnant, Shakespeare qu’il considère comme un maître du suspense. Il est enseignant et écrit des romans noirs. Il travaille avec la musique et est spécialisé dans le handicap, l’autisme, etc… Ah, il me précise également qu’il met de la musique dans ses romans et que ça va de Mozart à Iron Maiden (il ne m’a pas indiqué s’il maîtrisait le grand écart) !
L’interview de l’auteur est à lire ici.
COMMERE Hervé
Né en 1974 à Rouen, Hervé Commère fait preuve d’originalité, jusque dans son parcours, pour le moins singulier : après des études de lettres, il devient barman tout en s’adonnant la nuit à sa passion, l’écriture. Une double vie qui lui permet de publier son premier livre, J’attraperai la mort, en 2009. Deux années plus tard, paraît Les ronds dans l’eau, pour lequel il obtient le Prix du roman de la ville de Villepreux et le Prix Marseillais du polar 2011. Quand on sait à quel point la deuxième ville de France est un haut lieu du polar français, cette récompense prend une saveur supplémentaire.
En 2012, Hervé Commère s’installe à Paris, où il travaille dans une grande librairie tout en poursuivant son œuvre littéraire. C’est l’année où paraît son troisième livre, Le Deuxième homme, dans lequel on reconnaît une fois de plus son talent pour les personnages singuliers et sa prédilection pour la noirceur, même dans les relations amoureuses.
En 2014, il signe Imagine le reste, un roman noir et poétique à la fois, mettant en scène, sur fond d’intrigue à suspens, une histoire d’amitié, de petits larcins et de galère.
Hervé Commère est par ailleurs membre fondateur du collectif Calibre 35.
DANQUIGNY Danu
C’est un drôle d’exercice d’écrire sa biographie quand on n’est pas encore mort.
Gamin, j’écrivais des poésies qui parlaient de feuilles mortes et de clochards. Je voulais être aventurier, mais à l’école on m’a bien expliqué que ce n’était pas un vrai métier. Alors j’ai décidé de devenir détective privé, dans l’incompréhension générale.
Plus tard, Hammett et Chandler m’ont appris que les bases du métier, c’était de tenir la bouteille et d’avoir été dans la police. Je me suis entrainé à boire et j’ai fait flic pendant deux ou trois ans. Et puis pendant ce temps-là, parce que c’est pas tout le boulot, j’écrivais des nouvelles et je jouais de la guitare avec des punks et des manouches.
Ma licence de droit en poche, j’ai dit au revoir à la maison poulaga et je me suis acheté un imperméable. Je me suis installé en tant qu’enquêteur privé et je me suis bien amusé pendant près de dix ans. Et pendant ce temps-là, j’écrivais toujours, des heures volées à mon sommeil, à mes pauses déjeuner, à mes clients parfois. Dans ma ville d’abord, à Rennes, puis dans le grand Nord, à Lille et enfin à Paris. Et comme j’avais pris le temps d’étudier aussi un peu la criminologie, on m’a demandé de donner des cours à la fac.
Au bout d’un moment, forcément, j’avais en quelque sorte fait le tour de la question. J’ai troqué ma loupe contre du temps libre, et je trouve que j’ai pas trop perdu au change. J’ai fini un roman, monté un groupe de surf garage, eu une petite fille, entamé un second roman, bafouillé une ou deux nouvelles et eu un petit garçon, dans cet ordre-là. On verra bien ce que je ferai du reste.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
GAULT Véronique
Née en 1957, je suis mère de trois enfants et grand-mère de trois petits enfants. Issue d’une famille de journalistes, j’ai été élevée au biberon des bouquins, et surtout des polars. Depuis quelque temps, je me surprends à compter mon âge en demi-année, comme les enfants, pour que l’heure de la délivrance arrive vite. J’ai encore trois ans et demi à tirer.
Par ailleurs, j’ai une superbe collection de Séries noires dont je suis très fière, tous trouvés dans les brocantes, depuis les premiers numéros cartonnés. Un mur entier n’y suffit plus.
Addicte à l’écriture depuis un an, je hante les concours de nouvelles et les appels à textes. J’ai eu quelques publications dans des recueils collectifs, en France, en Belgique et aux Etats Unis. Un roman policier est en cours de rédaction, actuellement à la relecture auprès d’amis qui ont promis d’être inflexibles.
En outre, j’aime bien : un petit verre de vin blanc à l’apéro (voire deux), bouquiner sur mon lit et voir les lignes se croiser jusqu’à m’endormir, jouer de la batterie quand mon fils accepte de me la prêter, faire pousser des tomates, mon copain Jean et sa maison dans le Morvan, Epaminondas et sa marraine.
Et surtout, plus que tout : j’adore Dominique Terrier, Sylvie Guevel, Brigitte Maréchaux, Isabelle Cerruti, Anouk Langanay, Jérôme Robert, Véronique Huydts, Karen Di Georgio, Olivier Vanderbeck, Henriette Super Stone, Nathalie Athom, Bruno le libraire, Jean-Michel Isebe, Sébastien Mousse, Fréderic Rapilly, Cathy Laville, Caroline de Benedetti, Cathy Amate Hubert, Marianne Peyronnet, Ga Roupe, Carole Durand, Annick Le Jan, Sue Cubia, Christelle Salvan et Fabrice Liégeois. Je les kiffe tous. La vérité.
HAURET Phillipe
Philippe Hauret est né le 17 septembre 1963 à Chamalières (Puy-de Dôme, France). Autodidacte, il enchaîne les emplois précaires jusqu’au moment où il trouve refuge à l’Education Nationale et exerce un temps, la profession très recherchée de « Factotum ». Pour éviter des dépenses inutiles chez le psychanalyste il écrit plusieurs débuts de roman, des nouvelles, des scénarios de bande dessinée et de courts métrages.
Il termine actuellement la révision d’une pièce de théâtre et travaille à un nouveau roman.
En littérature, il apprécie des écrivains tels que : « Raymond Carver, Charles Bukowski, Iain Levinson, Patricia Highsmith, James Hadley Chase, Fernando Pessoa, Michel Houellebecq, Olivier Adam. »
« L’Attraction du vide » est son premier roman.
JAILLET Nicolas
Né en 1971 en banlieue parisienne.
D’abord comédien, il signe ses premiers textes de fiction pour une troupe de théâtre jeune public : La Compagnie des Epices, avec laquelle il fait un premier tour du monde. Poursuit sa route avec La Compagnie des Filles de Joie, troupe de théâtre forain. Cherche un équivalent du rock’n’roll au théâtre. Le trouve. Ouvre une salle de spectacle à Paris : le LABO. Période de bouillonnement culturel qui donne à son jeune directeur la sensation de piloter un navire.
Viré par les propriétaires, il reprend la route. Vit dans une caravane pendant trois ans, en jouant sur les places de villages une adaptation de la « Nuit des Rois » de Shakespeare, avec Olivia Machon, la meilleure actrice du monde. Collabore aux spectacles de son ami Alexis HK, avec qui il écrit des chansons, boit et fume. Second tour du monde.
Première expérience de publication en 2003 avec Le Retour du Pirate. Expérience désastreuse. Essaye d’arrêter d’écrire. Sans succès.
Remonte sur la bicyclette avec un western publié en 2007 ; Sansalina. Il s’avère qu’il y existe aussi des éditeurs dignes de ce nom. Travaille depuis en collaboration étroite avec des éditeurs de tailles diverses, partout où il rencontre des êtres humains : Hachette Jeunesse, Après la Lune, Lito, Gallimard, Rageot, Rue du Départ.
Entame des études de Lettres classiques à 36 ans. Obtient une licence trois ans plus tard. Participe à l’écriture et au tournage du premier long métrage de Thomas Salvador.
Son dernier roman, La maison, publié chez un éditeur indépendant, connaîtra bientôt un succès planétaire, mais ne nous emballons pas : pour l’instant, il est encore en cours de fabrication.
LENA Annabelle
Annabelle Léna est née le 25 juillet 1979 à Marseille. Elle grandit à la campagne où, à l’abri d’un saule pleureur, elle s’assoit et rêve durant des heures. Petite, elle veut devenir caissière indépendante mais ne trouve aucun débouché, à l’âge adulte. À défaut, et après des études bien ennuyeuses, elle devient contrôleur de gestion. Trop d’histoires se bousculent dans sa tête en réclamant à sortir, Annabelle se fâche alors avec les chiffres pour acheter un stylo quatre couleurs et écrire. Écrire, encore écrire. Elle fait ainsi la fortune de certaines papeteries et remplit ses tiroirs de feuillets fiévreusement raturés.
Très vite, elle est publiée en revue avec des nouvelles nerveuses. Puis elle se concentre sur l’écriture de son premier polar « A tort ou à raison » publié en février 2011. « Enfin (tous) réunis » est son second roman noir, au catalogue des Éditions du Caïman en septembre 2013.
Annabelle habite désormais Gardanne, entourée de ses écrits et de ses lectures. Plus les années passent, plus elle parle à ses chats mais à part ça, c’est quelqu’un de très fréquentable.
L’interviexw de l’auteur est à lire ici.
LOUBIERE Sophie
Journaliste et romancière, Sophie Loubière s’est longtemps partagée entre le micro (France Inter, France Info) et la plume. Elle publie son premier polar dans la collection Le Poulpe. Son univers : la maltraitance des sentiments, les secrets coupables de l’enfance. Femmes au bord du précipice, losers flamboyants ou vieilles dames indignes, de Paris à San Francisco (Dans l’œil noir du corbeau), de sa Llorraine natale à la route 66 (Black coffee), elle construit son ouvrage, plonge le lecteur dans un trouble profond, puisant son inspiration dans des faits réels ou dans ce qui la touche intimement. En 2011, le succès de L’enfant aux cailloux lui vaut une reconnaissance internationale. Traduit en langue anglaise et disponible dans une vingtaine de pays, le livre fait actuellement l’objet d’une adaptation pour le cinéma. Le huitième roman de Sophie Loubière A la mesure de nos silences (2015), est un hymne à la vie, entre ombre et lumière.
MARIGNAC Thierry
Traducteur, journaliste et romancier depuis une trentaine d’années, Thierry Marignac a débuté sa carrière en 1980 comme pigiste à Libération, Actuel, Le Figaro, et Cosmopolitan.
S’intéressant très vite à l’édition, et profitant de ses aptitudes en anglais grandement élargies par des voyages en Angleterre, en Irlande et aux Etats-Unis, il devient au milieu des années 1980, en parallèle avec son travail d’auteur, un traducteur de l’américain, spécialisé dans les argots complexes des rues de New York. Il mène une activité d’anthologiste sur la nouvelle littérature américaine (Jungles d’Amérique, éditions 10/18, 1995).
Il devient ensuite directeur de collection aux éditions Payot-Rivages, de 1993 à 1998. De 1987 à 2006, il traduit plus de 50 romans de l’anglais et de l’américain. En 1998, il obtient une bourse du Centre National des Lettres pour la traduction de l’américain de Sous l’empire des Oiseaux de Carl Watson, éditions Vagabonde, 2007.
S’intéressant à la langue russe depuis longtemps, et ayant appris à la parler au cours de ses longs voyages en Russie, il passe en 2003 Le Diplôme Unilingue de Langues et Civilisation Orientales, au département russe de l’Institut des Langues Orientales de Paris, mention assez bien. En 2004, la fondation George Soros pour le développement des Pays de l’Est lui accorde une bourse pour une enquête journalistique sur la toxicomanie en Ukraine, publiée par Payot en 2006, sous le titre : Vint, le roman noir des drogues en Ukraine, comportant un lexique des termes russophones utilisés dans l’univers de la toxicomanie post-soviétique. En 2005, il traduit du russe le manuel d’échecs : Gagnez contre la Défense Française, d’Evgueni Sviechnikov, collection échecs, Payot, 2006. En 2007, il passe l’examen et devient traducteur pigiste pour l’UNESCO, Paris. En 2009, il traduit du russe Racailles, de Vladimir Kozlov (éditions Moisson Rouge, 2010), un roman entièrement écrit dans une langue populaire et vernaculaire. En 2009 également, il traduit La Confession de Stavroquine, Dostoïevski, pour les éditions Omnibus.
Autodidacte en anglais et ayant appris, pour l’essentiel, le russe en Russie, Thierry Marignac dispose d’une grande souplesse d’adaptation à toute forme de traduction et d’interprétariat. Il a ainsi servi de traducteur en cabine au palais du Sénat français, lors d’une conférence sur l’autisme (Le Syndrome d’Asperger) en juin 2007. Il s’est familiarisé avec la traduction simultanée dans le cadre juridique au palais de Justice de Trenton, New Jersey, Etats-Unis en 2007 pour ses recherches en vue de son roman Renegade Boxing Club, Série Noire, Gallimard, janvier 2009. Thierry Marignac a également servi d’interprète informel au cours de dizaines d’interviews de presse avec des auteurs américains et russes.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
NAHAPETIAN Naïri
Naïri Nahapétian est née en 1970 dans une famille arménienne à Téhéran, ville qu’elle a quittée après la révolution islamique à l’âge de 9 ans sans pouvoir y retourner durant quinze ans. Elle vit aujourd’hui à Paris.
Journaliste free-lance durant quelques années, elle a fait depuis de nombreux reportages en Iran pour de nombreux journaux. Elle est désormais journaliste à Alternatives économies.
Naïri Nahapétian a déjà publié plusieurs ouvrages, dont deux polars aux éditions Liana Levi – Qui a tué l’ayatollah Kanuni ? et Dernier refrain à Ispahan –, traduits en plusieurs langues et repris en Points-Policier.
NOUGUE Martine
Née en 57, Martine Nougué est une jeune auteure : elle vient effectivement de publier son tout premier roman, Les Belges reconnaissants, aux Editions du Caïman. Mais en attendant ce moment, elle a été quand même bien occupée pendant quelques années : des études de sciences humaines & pô, un début de carrière dans la fonction publique (vite arrêtée faute de réelle passion pour les choses de l’Etat), un petit tour dans le marketing et la pub où elle s’est finalement bien marrée et puis la grande-entreprise-publique-qu’on-ne-nommera-pas, où elle sévit encore, dans le conseil (avisé) et la communication (de crise). Cette boîte-là étant par ailleurs la productrice d’un « Prix polar » bien connu, Martine Nougué, serial lectrice depuis son plus jeune âge, découvre le polar, tombe dans la marmite, se mêle de festivals, fréquente le mauvais genre et trempe sa plume – déjà aiguisée par quelques écrits inédits, nouvelles et essais – dans l’encre noire… Et c’est un Caïman, séduit par son héroïne africaine, qui accueillera et publiera son premier roman, en janvier 2015.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
Les Belges reconnaissants – Editions du Caïman – Janvier 2015
PIACENTINI Elena
…est née en 1969 à Bastia. Elle a donné naissance à Leoni, le commandant de police corse qui dirige la section homicide de la PJ de Lille – capitale du Nord dans laquelle l’auteure vit. Dans ses romans, Elena Piacentini orchestre avec psychologie une humanité malmenée et, comme la société, souvent victime de ses choix entre l’ombre et la lumière. Après Le Cimetière des chimères, qui a remporté le prix Calibre 47 et le prix Soleil noir en 2014, Des forêts et des âmes est le sixième roman de la série.
SAFYANE Ludmila
Ludmila Safyane est née en 1970 (un jeudi) dans la région lyonnaise. Entre 81 et 84 ses rédactions sont unanimement saluées par la critique enseignante du collège de Soucieux-en-Jarrest, pourtant un long silence, qui peut raisonnablement être qualifié de louche, plane ensuite jusqu’aux alentours de 2006. Il semble qu’entre-temps elle soit devenue prof de français en Rep et maman de trois gosses adorables à tendance hyperactive, mais cela ne constituerait en aucun cas une excuse valable.
Participant pour la première fois à un concours de nouvelles (Lecteur du Val) en 2007, elle considère sa 3ème place comme un encouragement à poursuivre. Elle poursuit donc. Les concours s’enchaînent et, bizarrement, d’autres jurys ont l’air d’apprécier sa prose (pas tous, certes, mais le goût et la clairvoyance ne sont pas donnés à tout le monde). Au fil du temps, sous la violence incertaine de ses coups de clavier, les victimes (pas toujours innocentes) s’accumulent, ce qui oriente résolument, mais pas définitivement, notre novelliste en herbe vers ce genre autour duquel gravitent, dans une ellipse plus ou moins régulière, de sympathiques déséquilibrés nourris au rock et à la bière ; je veux parler de l’astre polar (français de surcroît, circonstance aggravante).
Voilà tout.
Si vraiment (pauvre fous), vous insistez pour savoir où trouver ces œuvres intemporelles que le monde nous envie, voici quelques indices, aux éditions ANTIDATA (qu’ils soient ici ovationnés !) :
- Sur un air d’Elena dans 12 cordes, 12 nouvelles sur la musique (2010)
- Petite sotte dans V.O., 12 nouvelles sur le cinéma (2012)
- Parking dans Jusqu’ici tout va bien, 12 nouvelles sur la phobie (2013)
SYLVAIN Dominique
Dominique Sylvain est née le 30 septembre 1957 à Thionville en Lorraine.
Elle travaille pendant une douzaine d’années à Paris, d’abord comme journaliste, puis comme responsable de la communication interne et du mécénat chez Usinor.
Pendant treize ans, elle a vécu avec sa famille en Asie. Ainsi, Tokyo, où elle a passé dix ans, lui a inspiré son premier roman Baka ! (1995). Sœurs de sang et Travestis (1997 et 1998) ont été écrits à Singapour.
Elle habite actuellement à Paris mais reste très attachée à l’Asie où elle se rend régulièrement. Elle se consacre, désormais, exclusivement à l’écriture. Ses quatorze romans ont tous été publiés dans la collection Chemins Nocturnes, aux Éditions Viviane Hamy.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
TACKIAN Niko
Niko Tackian a été journaliste et rédacteur en chef de différents magazines de presse avant de devenir scénariste. Il devient auteur de bande dessinée et signe son premier projet aux éditions Semic, avant de rejoindre l’équipe de Soleil Productions avec laquelle il va signer plus de 30 albums. Thriller ésotérique, science-fiction, dark fantasy, anticipation, polar, fantastique sont autant d’univers qu’il aime explorer en BD (Kookaburra Universe, le syndrome de Caïn, l’anatomiste, Orks, La compagnie des lames, Corpus Hermeticum…). Il devient également scénariste pour la télévision, signe plusieurs épisodes de séries télévisées (Inquisitio, Main courante, La Cour des grands, L’ombre de la Vouivre), de nombreux téléfilms et crée en 2015 la série Alex Hugo (interprété par Samuel Le Bihan) en collaboration avec Franck Thilliez. Il écrit et réalise son premier film, Azad pour France 2 et sort son premier roman « Quelque part avant l’enfer » (éditions Scrinéo) actuellement en cours d’adaptation pour la télévision. Il partage ses activités entre l’écriture de roman, le scénario qu’il enseigne en formation continu à l’école nationale louis lumière et la pratique des arts martiaux.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
TAVEAU Olivier
Né en 1975. Enfance rurale. Peu voire pas de prédispositions pour l’écriture. Une rencontre improbable avec l’exercice au cours des années fac. Une habitude qui s’installe avec le temps. Les premiers scénarios connaissent peu de succès, en dehors du cercle familial et de quelques proches accommodants. L’idée du roman est venue comme un défi, si tant qu’elle soit de moi, ou de ces personnages qui frappent sans cesse à la porte. Après une dizaine d’années d’errances, la première publication prend des allures de miracle. Depuis, je profite… quand tous ceux qui ne sont pas encore sortis arrêtent de cogner.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
VINDY Marie
Marie Vindy est née en 1972 à Dijon, où elle vit actuellement. Passionnée de littérature noire et policière, elle publie son premier roman en 2004, Mektoub (édition Pavic), puis suivront Le Sceau de l’Ombre (2008) et Nirvana transfert (2011) aux éditions Krakoen, Onzième Parano (2011) chez La Tengo éditions ainsi que de nombreuses nouvelles noires ou érotiques publiées dans des revues et des recueils collectifs. Chroniqueuse judiciaire pour le journal Le Bien Public, son univers est ancré dans les réalités du crime et du fait divers : meurtres, vols, viols, incestes, l’auteure se joue des maux de la société et des travers des hommes qui la peuplent pour mieux les faire émerger dans la fiction. Son cinquième roman, Une femme seule, (Fayard noir, 2012) inaugure une série policière au cœur de la gendarmerie et des paysages d’une France rurale et provinciale, suivi en octobre 2014, de CavaleS, et de Chiennes, à paraître en août 2015, aux éditions la Manufacture de livres.
L’interview de l’auteur est à lire ici.
Précision : les nouvelles appartiennent à leurs auteurs, toutefois, les copies, diffusions, et impressions sont autorisées et bienvenues ; seules les éditions sont interdites.